Groupement de textes: LE SPHINX
Pour vous avancer, prenez connaissance des textes du dernier groupement que nous étudierons.
Objet d’étude 6: Les réécritures du XVIIè siècle jusqu’à nos jours.
THEME: Mythe des origines et motif artistique
QUESTION sur le CORPUS: Quelles sont les caractéristiques principales des sphinx dans les textes du corpus ?
Groupement de textes : Le sphinx, monstre mythologique: l’énigme de la destinée.
Texte 1 - VOLTAIRE, Oedipe, acte I, scène 1, vers 36-68, 1718. (texte complémentaire)
Dans la scène d’exposition de la tragédie Œdipe, le Thébain Dimas apprend à son ami, qui revient à Thèbes après quatre ans d’absence, que le roi Laïos est mort assassiné et que la ville subit un terrible fléau. Le monstre dont il s’agit est le sphinx.
[...] DIMAS
Ce fut de nos malheurs la première origine.
Ce crime a de l’empire entraîné la ruine.
Du bruit de son trépas mortellement frappés,
À répandre des pleurs nous étions occupés ;
Quand du courroux des dieux ministre épouvantable,
Funeste à l’innocent sans punir le coupable,
Un monstre (loin de nous que faisiez-vous alors ?)
Un monstre furieux vint ravager ces bords.
Le ciel industrieux dans sa triste vengeance,
Avait à le former épuisé sa puissance.
Né parmi des rochers au pied du Cithéron
Ce monstre à voix humaine, aigle, femme et lion,
De la nature entière exécrable assemblage,
Unissait contre nous l’artifice à la rage.
Il n’était qu’un moyen d’en préserver ces lieux.
D’un sens embarrassé dans des mots captieux,
Le monstre chaque jour dans Thèbe épouvantée
Proposait une énigme avec art concertée ;
Et si quelque mortel voulait nous secourir,
Il devait voir le monstre et l’entendre ou périr.
À cette loi terrible il nous fallut souscrire ;
D’une commune voix Thèbe offrit son empire
À l’heureux interprète inspiré par les dieux,
Qui nous dévoilerait ce sens mystérieux.
Nos sages, nos vieillards, séduits par l’espérance,
Osèrent sur la foi d’une vaine science,
Du monstre impénétrable affronter le courroux ;
Nul d’eux ne l’entendit ; ils expirèrent tous.
Mais Œdipe héritier du sceptre de Corinthe,
Jeune et dans l’âge heureux qui méconnaît la crainte,
Guidé par la fortune en ces lieux pleins d’effroi
Vint, vit ce monstre affreux, l’entendit, et fut roi.
Il vit, il règne encor. [...]
Groupement de textes : Le sphinx, monstre mythologique: l’énigme de la destinée.
Texte 2 - José Maria de HEREDIA, « Sphinx », Les Trophées, 1893. (texte complémentaire)
Dans ce poème, le héros qui se présente devant le Sphinx n’est pas Œdipe.
Sphinx
Au flanc du Cithéron1, sous la ronce enfoui,
Le roc s'ouvre, repaire2 où resplendit au centre
Par l'éclat des yeux d'or, de la gorge et du ventre,
La Vierge aux ailes d'aigle et dont nul n'a joui.
Et l'Homme s'arrêta sur le seuil, ébloui.
– Quelle est l'ombre qui rend plus sombre encor mon antre3 ?
– L'Amour. – Es-tu le Dieu ? – Je suis le Héros. – Entre ;
Mais tu cherches la mort. L'oses-tu braver ? – Oui.
Bellérophon4 dompta la Chimère farouche.
– N'approche pas. – Ma lèvre a fait frémir ta bouche...
– Viens donc ! Entre mes bras tes os vont se briser ;
Mes ongles dans ta chair... – Qu'importe le supplice,
Si j'ai conquis la gloire et ravi le baiser ?
– Tu triomphes en vain, car tu meurs. – Ô délice !…
1 Cithéron : Montagne proche de Thèbes, où les mythes situent le Sphinx.
2 Repaire : lieu qui sert de refuge aux animaux sauvages.
3 Antre : caverne.
4 L’Homme se compare à Bellérophon, un autre héros de la mythologie grecque, qui tua la Chimère, un monstre à la fois lion, dragon et chèvre ; elle était, selon les sources, fille ou sœur du Sphinx.
Texte 3 - Albert SAMAIN, « Le Sphinx », Symphonie héroïque, 1900. (texte complémentaire)
Le Sphinx
Seul, sur l’horizon bleu vibrant d’incandescence,
L’antique Sphinx s’allonge, énorme et féminin.
Dix mille ans ont passé ; fidèle à son destin,
Sa lèvre aux coins serrés garde l’énigme immense.
De tout ce qui vivait au jour de sa naissance,
Rien ne reste que lui. Dans le passé lointain,
Son âge fait trembler le songeur incertain ;
Et l’ombre de l’histoire à son ombre commence.
Accroupi sur l’amas des siècles révolus,
Immobile au soleil, dardant ses seins aigus,
Sans jamais abaisser sa rigide paupière,
Il songe, et semble attendre avec sérénité
L’ordre de se lever sur ses pattes de pierre,
Pour rentrer à pas lents dans son éternité.
Groupement de textes : Le sphinx, monstre mythologique: l’énigme de la destinée.
Texte 4 - Jean COCTEAU (1989-1963), La Machine infernale, acte II (extrait), 1932. (lecture analytique)
Dans cette pièce, le Sphinx est une jeune fille, tombée sous le charme d’Œdipe, mais celui-ci lui résiste. Elle le tient alors dans un état de paralysie et lui fait connaître les souffrances qu’elle lui infligerait si elle lui faisait subir le sort des autres hommes tombés en son pouvoir. Le chien Anubis, dieu égyptien de la mort, veille au respect des consignes données par les dieux : il n'est pas question de s'attendrir sur les humains.
LE SPHINX : Ensuite, je te commanderais d'avancer un peu et je t'aiderais en desserrant tes jambes. Là ! Et je t'interrogerais. Je te demanderais, par exemple : « Quel est l'animal qui marche sur quatre pattes le matin, sur deux pattes à midi, sur trois pattes le soir ? » Et tu chercherais, tu chercherais. A force de chercher, ton esprit se poserait sur une petite médaille de ton enfance, ou tu répéterais un chiffre, ou tu compterais les étoiles entre ces deux colonnes détruites ; et je te remettrais au fait en te dévoilant l’énigme. Cet animal est l'homme qui marche à quatre pattes lorsqu'il est enfant, sur deux pattes quand il est valide, et lorsqu'il est vieux, avec la troisième patte d'un bâton.
ŒDIPE : C'est trop bête !
LE SPHINX : Tu t'écrierais : « C'est trop bête ! » Vous le dites tous. Alors puisque cette phrase confirme ton échec, j'appellerais Anubis, mon aide. Anubis !
Anubis paraît, les bras croisés, la tête de profil, debout à droite du socle.
ŒDIPE : Oh ! Madame... Oh ! Madame ! Oh ! non ! non ! non ! non, madame !
LE SPHINX : Et je te ferais mettre à genoux. Allons... Allons... là, là... Sois sage. Et tu courberais la tête... et l'Anubis s'élancerait. Il ouvrirait ses mâchoires de loup ! (Œdipe pousse un cri.) J'ai dit : courberais, s'élancerait... ouvrirait... N'ai-je pas toujours eu soin de m'exprimer sur ce mode ? Pourquoi ce cri ? Pourquoi cette face d'épouvante ? C'était une démonstration, Œdipe, une simple démonstration. Tu es libre.
ŒDIPE : Libre ! ( Il remue un bras, une jambe... il se lève, il titube, il porte la main à sa tête.)
ANUBIS : Pardon, Sphinx. Cet homme ne peut sortir d'ici sans subir l'épreuve.
LE SPHINX : Mais...
ANUBIS : Interroge-le...
ŒDIPE : Mais...
ANUBIS : Silence ! Interroge cet homme.
Un silence. Œdipe tourne le dos, immobile.
LE SPHINX : Je l'interrogerai... je l'interrogerai... C'est bon. (Avec un dernier regard de surprise vers Anubis.) Quel est l'animal qui marche sur quatre pattes le matin, sur deux pattes à midi, sur trois pattes le soir ?
ŒDIPE : L'homme parbleu ! qui se traîne à quatre pattes lorsqu'il est petit, qui marche sur deux pattes lorsqu'il est grand et qui, lorsqu'il est vieux, s'aide avec la troisième patte d'un bâton.
Le Sphinx roule sur le socle.
ŒDIPE (prenant sa course vers la droite): Vainqueur !
Il s'élance et sort par la droite. Le Sphinx glisse dans la colonne, disparaît derrière le mur, reparaît sans ailes.
LE SPHINX : Œdipe ! Où est-il ? Où est-il ?
ANUBIS : Parti, envolé. Il court à perdre haleine proclamer sa victoire.
LE SPHINX : Sans un regard vers moi, sans un geste ému, sans un signe de reconnaissance.
ANUBIS : Vous attendiez-vous à une autre attitude ?
LE SPHINX : L'imbécile ! Il n'a donc rien compris.
ANUBIS : Rien compris.
Plan pour la L.A du texte 5 du Mariage de Figaro
Plan Lecture analytique, Texte 5, Le Dénouement
Le Mariage de Figaro, V, 19.
Questions possibles: proposées en classe.
- Comment caractériser ce dénouement?
- Ce dénouement défend-il des idées des Lumières?
- Quel sens ce dénouement donne-t-il à la pièce?
- Ce dénouement est-il moral?
- Ce dénouement est-il comique?
Problématique choisie: Ce dénouement défend-il des idées des Lumières?
Annonce des axes:
1) Une scène de dénouement de comédie légère et joyeuse
2) Un dénouement qui défend les valeurs des philosophes des Lumières
1) Une scène de dénouement de comédie légère et joyeuse
- Une scène de dénouement qui reprend le procédé classique de reconnaissance puis de réconciliation : didascalie, nombre de personnages, lexique du pardon, du mariage, actions…
- Une tonalité légère et joyeuse propice à la fête du mariage qui va être célébré : comique de répétition, de caractère (Bridoison), de situation (quiproquo)… didascalies, rythme des répliques, ponctuation…
2) Un dénouement qui défend les valeurs des philosophes des Lumières
- Triomphe du mérite sur la naissance: victoire de Figaro, humiliation pour le comte, formules ironiques de Figaro, défaite acceptée du comte…
- Critique de la justice injuste et des privilèges abusifs dénoncés: impuissance du juge (qui bégaie), le comte doit renoncer à ses projets adultères, impunité tout de même des puissants.
- Une morale ambiguë: le mari infidèle est pardonné mais n’a-t-il pas définitivement perdu sa femme? Marceline n’a pas obtenu réparation. Le jeune couple n’est-il pas lui aussi menacé? une fin ouverte…
Conclusion:
Voici donc une scène finale qui dénoue et apaise les conflits. Elle satisfait la morale car le mari infidèle est démasqué et il fait amende honorable tandis que le couple d’amoureux va pouvoir se marier. Il s’agit donc bien d’un dénouement de comédie mais l’originalité ici, c’est la victoire des valets, d’un point de vue dramatique bien sûr mais surtout d’un point de vue moral. C’est la victoire de personnages du peuple méritants et vertueux, qui poursuivent leur bonheur personnel et qui réussissent tandis que le comte incarnant les travers et les vices d’une aristocratie dévoyée échoue dans ses projets.
Ainsi, Le Mariage de Figaro défend les valeurs des philosophes des Lumières tout en divertissant le public. Le vaudeville, les couplets de cette chanson finale, exprime d’ailleurs de façon nuancée et ambiguë le point de vue des femmes et témoigne ainsi de la dimension argumentative de cette pièce.
La dissertation
MÉTHODE DE LA DISSERTATION
- Analyser le sujet : faire surgir les questions implicites qui découlent de l’énoncé afin de dégager le problème posé. Repérer les mots-clé et reformuler le sujet en faisant apparaître ces questions = problématiser.
- Rechercher les idées qui permettront d’apporter des réponses aux questions de la problématique :
- en exploitant le corpus (les textes fournissent des réponses, des illustrations)
- en se référant à l’objet d’étude (c’est-à-dire aux problématiques essentielles vues en cours)
- en exploitant vos lectures personnelles (faites des rapprochements pertinents ; réfléchir, c’est comparer !)
- Construire un plan :
- en dégageant les idées directrices (ce sont les principaux éléments de réponse)
- en choisissant des arguments et des exemples (cf corpus et lectures personnelles)
- en organisant la réflexion autour de deux ou trois axes selon que vous développez une thèse, que vous la réfutez ou que vous la discutez.
- RÉDIGER la dissertation en soignant l’introduction et la conclusion ainsi que les transitions.
- L’INTRODUCTION doit :
- présenter le sujet en le rapprochant de l’objet d’étude
- insérer la citation (s’il y en a une) et dégager le problème posé
- annoncer le plan choisi (c’est-à-dire les idées directrices)
- LE DÉVELOPPEMENT doit :
- répondre à la problématique posée dans l’introduction
- comporter deux ou trois parties de longueur égale qui s’enchaînent et se complètent.
Chaque PARTIE expose une idée directrice et doit comporter :
- une phrase introductive, qui annonce l’idée principale de la partie (sorte de phrase-titre).
- deux ou trois paragraphes correspondant chacun à un argument illustré d’exemples, de citations (d’oeuvres, de personnages ou de situations illustrant votre idée)
- une transition, c’est-à-dire une phrase conclusive établissant un bilan partiel et introduisant la partie suivante. (à défaut de transitions, vous juxtaposerez les idées sans liens : danger du coq à l’âne)
N.B : une PARTIE = plusieurs paragraphes développant une idée principale. Un paragraphe se distingue grâce à un alinéa (au début du paragraphe) et compte une dizaine de lignes. Au total, chaque partie devrait donc comporter entre quatre et cinq paragraphes, le premier et le dernier paragraphes étant les plus courts (3 à 5 lignes)
- LA CONCLUSION doit comporter :
- un bilan de la réflexion
- une prise de position claire sur la ou les questions posées par le sujet
- un élargissement à des considérations plus générales
N.B :
- Effacez les marques de l’énonciation (pas de je ni de vous)
- Citez précisément avec des guillemets.
- Soignez la qualité de la langue en évitant le niveau familier, les barbarismes et solécismes. Ecrivez lisiblement et ponctuez avec soin.
- Rédigez entièrement au brouillon l’introduction et la conclusion à la suite afin d’être sûr de leur cohérence. (c’est-à-dire que vous aurez effectivement répondu à la question posée dans l’introduction)
- Mais, ne rédigez l’introduction et la conclusion qu’après avoir élaboré, toujours au brouillon mais sous forme de notes, le plan de votre dissertation. Logiquement, vous ne pourrez donner une réponse (la conclusion) qu’après avoir réfléchi, comparé, argumenté, illustré durant la phase de développement.
Le commentaire littéraire
METHODE DU COMMENTAIRE LITTERAIRE
1) Analyser le texte à commenter
L’analyse consiste d’abord à lire plusieurs fois le texte puis, au fur et à mesure des lectures, à identifier les caractéristiques essentielles du texte : genre, registres, thèmes développés... (cf GEMDTRV) Elle s’appuie ensuite sur une étude minutieuse du texte afin de mettre en évidence le lexique, l’énonciation (pronoms, temps des verbes, indicateurs spatio-temporels), la syntaxe (longueur et modalités de phrases), les figures de style (métaphores, anaphores, hyperboles…). Employez des feutres fluos et travaillez le texte directement. (environ 40 mn)
2) Elaborer le plan
Trouvez 2 ou 3 axes de lecture grâce à la phrase définition (gemdtrv) qui peut vous guider vers une problématique, une question liée à la visée, aux buts de l’auteur. Votre plan comptera alors deux ou trois parties qui doivent comprendre chacune deux ou trois paragraphes (les sous-parties). Il s’agit de formuler, à partir de l’analyse du texte, deux ou trois idées directrices (ou axes) qui mettent en évidence l’originalité ou l’intérêt du texte. Proposez un parcours de lecture cohérent et pertinent. Chaque axe doit être justifié par des explications ou des procédés rhétoriques puis illustré par des éléments précis du texte. Le commentaire est un discours argumentatif qui doit prouver l’intérêt du texte, montrer ses réussites. ( environ 20 mn)
3) Rédiger l’introduction
L’introduction se présente sous la forme de deux paragraphes qui remplissent trois objectifs :
- situer l’auteur et l’oeuvre étudiée ; contextualiser.
- présenter l’extrait et dégager le projet de lecture choisi pour montrer l’intérêt et l’originalité du texte ;
- annoncer le plan du commentaire en donnant les axes de ses différentes parties.
4) Rédiger la conclusion
Au brouillon et immédiatement après la rédaction de l’introduction car la conclusion doit répondre à l’introduction. La conclusion du commentaire comporte deux étapes. Elle récapitule d’abord en quelques lignes le parcours de lecture qui a été suivi, soulignant ainsi ce qui fonde l’originalité et/ou l’intérêt du texte commenté. Elle élargit ensuite la réflexion menée en suggérant des rapprochements avec d’autres textes qui traitent du même thème, s’inscrivent dans le même registre ou appartiennent au même mouvement littéraire… (environ 15 mn pour l'introduction et la conclusion)
5) Rédiger le développement
Le commentaire est une argumentation : il défend des thèses (une pour chaque partie), à l’aide d’arguments (des procédés d’écriture dans chaque paragraphe) illustrés par des exemples (c’est-à-dire des citations commentées). Il faut maintenant développer DIRECTEMENT les différentes parties du plan élaboré, au propre, en suivant le plan élaboré et en se référant au texte travaillé avec les feutres fluo. (environ 1h 30)
- Chaque partie comprend deux ou trois paragraphes et débute en exposant clairement l’idée qu’elle va développer. (une phrase-titre: la première phrase annonce l’idée directrice)
- Les paragraphes. Chaque paragraphe développe un argument qui justifie l’idée directrice de la grande partie. Il explique un aspect particulier du texte, qu’il illustre par des exemples et des citations tirées du texte, afin d’en proposer une interprétation. Démarche I-P-C: Interprétation -Procédés-Citation. Ne commencez pas par une citation: C-P-I, c’est la démarche d’une lecture analytique. Le commentaire est plutôt une lecture synthétique.
- Les transitions. Des transitions assurent le lien entre les grandes parties. Elles montrent la cohérence du parcours de lecture suivi, sa logique et sa progression. Elles s’appuient pour cela sur des termes d’articulation logique soulignant la continuité (d’abord, ensuite, enfin), la restriction (cependant, toutefois, néanmoins) ou l’explication (ainsi, en outre, c’est pourquoi). C’est un bilan provisoire du parcours, une conclusion partielle avec ouverture sur l’étape suivante.
GARDEZ une dizaine de minutes pour vous relire et vous corriger.