Lecture analytique de "Les Effarés"
Voici une analyse publiée sur le Web pédagogique. Je l'ai lue, modifiée et complétée parfois. Vous y retrouverez certaines de nos interrogations, de nos commentaires et interprétations de vendredi. Je vous donne le lien vers l'article sur le web pour information. Votre travail d'analyse de vendredi était de qualité. Il se trouvera complété et ordonné dans ce travail d'enseignant partagé sur le Web. Bonne lecture.
http://lewebpedagogique.com/az1955/2011/06/12/les-effares-rimbaud/
« Les Effarés », Rimbaud
Eléments pour l’introduction :
- Poème extrait du recueil de Douai.
- Poème qui rappelle le roman de V. Hugo Les Misérables et ses personnages enfantins, Cosette et Gavroche, victimes innocentes de la misère et des hommes
- Sujet : Une scène de rue : cinq petits enfants affamés seuls dans la rue une nuit d’hiver, cinq petits enfants fascinés qui regardent travailler un boulanger par un soupirail.
- Contexte biographique:Rimbaud, poète précoce, poème écrit par un adolescent de 16 ans qui est en fugue à Paris
- Contexte historique : II ème Empire. Paris, En juillet1870, Napoléon III entreprend contre la Prusse une guerre mal préparée, qui le conduit rapidement à la défaite et la perte de l’Alsace- Lorraine. Le 4 septembre 1870 à la suite d’une journée d’émeute parisienne, l’Empire est renversé. Paris est assiégé et connaît une grave famine au cours de l’hiver 1870. Le poème est composé le 20 septembre 1870, 15 jours plus tard.
- Problématique(s) : Quel est le regard du poète sur cette scène ?
Autres problématiques possibles: Dans quelle mesure ce poème est-il un poème engagé ?
Comment le poète peint-il cette scène quotidienne ?
Dans quelle mesure ce poème est-il symbolique ?
Comment la vision de Rimbaud se fait-elle dénonciatrice ?
I/ Le tableau ambigu d’une scène de rue :
a) Une description marquée par l’immobilité : une vision faite de couleurs et de parfums.
- Un tableau statique : Un lieu et un temps qui connotent l’immobilité et le silence : l’hiver (v.36 « hiver », v.1 « neige»), la nuit, « noirs » (v.1), « pendant que minuit sonne » (v.16 )
- Des personnages stéréotypés : « le boulanger » (v.5 et 11) :un adulte “fort”: il est l’autorité, celui qui possède le pouvoir. Face à l’adulte, on a l’enfance. Un groupe de petits enfants démunis et abandonnés à eux-mêmes, agglutinés tel un essaim : « cinq petits » (v.4), « les pauvres petits » (v.26) habillés de « haillons », de guenilles. Image de la fragilité et la vulnérabilité de ces enfants qui sont “blottis” (v. 13), comme des oisillons serrés les uns contre les autres. Ils sont immobiles: “Pas un ne bouge” (v.13)
- Une description enrichie de sensations foisonnantes :
Sensations visuelles : Abondance de couleurs contrastées : Contraste entre le noir (v.1), qui renvoie à la nuit, et le blanc de la neige. Antithèse: « Noirs dans la neige » (v.1) qui renforce cette opposition. Autres couleurs chaudes : celles du pain «blond », doré, ou « jaune » (v.17), celle du soupirail «rouge» (v.14), celle enfin des « petits museaux roses » des enfants (v.28) : ce sont les couleurs de la vie. A l’opposé, absence de couleur, celle du « fort bras blanc » (v.7) du boulanger, celle du « lange blanc » des enfants (v.35), celle ambiguë de la « pâte grise » du pain (v.7). Ce poème est comme un tableau vivant.
Sensations auditives : Les enfants « écoutent le bon pain cuire » (v.10), un pain dont la croûte crépite sous la chaleur, qui vit. Cette métaphore est reprise lorsque le poète évoque « les croûtes parfumées » qui « chantent » (v.20). Comme dans un choeur à plusieurs voix, ils entendent également le boulanger qui « chante un vieil air » (v.12) et les « grillons » qui eux aussi «chantent » (v.20). Cette musique crée une ambiance douce et joyeuse, rassurante, celle d’un foyer (de la maison, familial) chaleureux dont le grillon est le symbole.
Sensations gustatives: celle du « bon »pain qui cuit, croustille (v.10), « pétillant ». Les sensations se mélangent, sons, couleurs et sensations gustatives sont mêlées.
- Une poésie des choses simples de registre réaliste.
Des enfants et un boulanger, des enfants et un adulte.
L’habillement des enfants pauvres : les « haillons » (v.24)
Un objet du quotidien : le pain
Un cadre domestique ordinaire : une fenêtre, le four, les poutres, les grillons
Une langue familière : « leurs culs en rond » (v.3), « cinq petits » (ellipse du mot « enfants ») (v. 4), l’interjection « misère ! », les « museaux roses », expression et image populaires qui désignent le visage des enfants (v.28)
b) Perspective du tableau et lignes de forces qui annoncent une scène troublante :
Derrière ce tableau rassurant, certains indices troublent le lecteur:
Contrastes: Le tableau est construit sur un contraste marquant, celui du dehors et du dedans . Dans cette description, le regard va de l’extérieur vers l’intérieur. Ainsi, les enfants sont dehors, dans la rue et le froid. Le boulanger au contraire est dedans, dans le sous-sol et au chaud : cela ne peut que troubler le lecteur, crée un malaise : les enfants ne devraient pas être dehors dans le froid.
La séparation entre deux mondes: Entre les deux mondes, une frontière infranchissable matérialisée par le « grillage » (v. 29) qui ferme le soupirail (v.2 et 14) et ses « trous » (v.30). Ce tableau est une vision de ce qui sépare les enfants de ce qu’ils désirent si fort.
Une construction du poème qui reflète ces contrastes et traduit un trouble: Le poète privilégie une versification contrastée et riche qui est propre à susciter des émotions intenses.
- Le poème est en effet construit sur 12 tercets (strophes de 3 vers).
- Chaque strophe se compose de 2 octosyllabes (vers de 8 syllabes) suivis d’un quadrisyllabe (vers de 4 syllabes) construction interne irrégulière. Ce déséquilibre est créé par le quadrisyllabe qui suit les deux octosyllabes: la rupture du rythme interne aux tercets traduit un « quelque chose qui ne va pas », un dérèglement de l’ordre des choses, une dysharmonie, une souffrance latente dans le poème
- Les rimes suivent le schéma suivant: aabccbddceec: Ce schéma est particulièrement sophistiqué puisque l’on a deux rimes suivies qui encadrent quatre rimes embrassées alternativement. Cela crée un rythme puissant et régulier mais contrasté: ce poème au premier abord paraît très harmonieux, il traduit l’harmonie apparente d’un tableau attendrissant, celui de ces cinq petits enfants qui regardent à travers la grille d’un soupirail. Ce travail sur la forme du poème fait immanquablement penser au mouvement poétique du Parnasse. Rimbaud admire Théodore de Banville, poète précurseur du Parnasse qui a le culte de la beauté : la forme poétique prime. (Rq: Le poète parnassien réagit au lyrisme des Romantiques auxquels il reproche de donner trop d’importance aux sentiments au détriment de la qualité formelle poétique.) L’écriture poétique est comparable au travail du bijoutier , de l’orfèvre qui travaille avec beaucoup de précision et de finesse le bijou. Le poète «cisèle » le vers et la structure du poème. Là s’arrête le lien de Rimbaud avec le Parnasse puisque sa poésie est loin d’être impersonnelle, au contraire… Cet équilibre est rompu par l’impair des tercets: les chiffres impairs sont l’expression du déséquilibre.
- On retrouve ce déséquilibre dans la syntaxe-même du poème. En effet, la première phrase se développe sur deux tercets, les trois phrases suivantes se déroulent chacune sur un tercet. Mais la dernière phrase du poème démarrant sur l’anaphore de « quand » (v.16, v.19, v.22) se poursuit sur les sept derniers tercets: le rythme s’emballe.
- Enfin, le lecteur comme les enfants est invité dans le poème par deux octosyllabes qui font écho au vers de la chute du poème d’un mètre différent, dédiés à l’hiver et au froid glacial : à « la neige » et la « brume » répond « le vent d’hiver ». Il s’agit d’une structure en boucle, qui enferme, encadre la scène chaleureuse de la boulangerie, mais signifie que l’important est là, dans le froid glacial et que l’intérieur n’est qu’illusion, mirage: tout est symbole ici.
II/ Une poésie symbolique dont l’enjeu est satirique.
a) Une scène allégorique contestataire: Une scène chargée de symboles
- Le Symbolisme, mouvement poétique : Pour les Symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle, physique, que l’on en a d’abord. Il est un mystère à déchiffrer dans des correspondances : sons, couleurs, visions participent d’une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage . Le poète symboliste invite le lecteur à un véritable déchiffrement du monde perceptible:
- Intérieur symbole du désir: Le contraste que l’on a déjà mentionné ultérieurement met en évidence ce qui fascine les enfants: cet intérieur «chaleureux « comme un sein » (v.15), image de la chaleur maternelle. Le regard des enfants est ainsi aimanté par ce monde souterrain symbolique qui cristallise tous leurs désirs. (idée de convoitise ).
- Le symbole du foyer: Le foyer est le lieu où brûle le feu. Il s’agit ici du four du boulanger dans lequel il “enfourne” le pain (v. 8). Il est “ce trou chaud (qui) souffle la vie”: il est la chaleur, la vie. Les termes “vie” (v.22) et “vivre” (v. 25) sont la clé de ce symbole. Mais c’est aussi un terme qui désigne la famille, image rassurante, protectrice, chaleureuse. C’est de ce lieu qu’émane un « souffle », métaphore de la vie (v. 14) et (v. 22), un souffle “chaud” (v.22 et v. 15) terme repris à deux reprises.
- Le symbole du pain: Le pain est un symbole fort de la vie. Ce motif apparaît de la strophe 2 à la strophe 7, c’est-à-dire qu’il occupe le centre du poème: il en est le point de mire. Il prend différentes formes dans le poème: le terme “pain” est lui-même repris trois fois dans le poème (v. 2, v. 4 et v. 6) et rime avec le mot “sein”, celui qui pourvoit le lait maternel. Il est un leitmotiv obsessionnel, il dispense l’énergie vitale. On le trouve également sous la forme de la “pâte”(v.8 ) ou des “croûtes”(v. 20) . Enfin, il renvoie à la Bible et à la parabole de la multiplication des pains, ce miracle qu’accomplit Jésus lorsqu’il nourrit une foule de quelques 5000 personnes avec 5 pains qu’il multiplia et partagea entre tous. (Motif du pain courant en littérature: cf. Dans Germinal de Zola, scène de la Maheude qui va chez les Grégoire mendier de la nourriture: gros plan sur le morceau de brioche tout chaud; scène des grévistes qui réclament “Du pain! Du pain!”, etc.)
- Le symbole du boulanger: Emploi d’un article défini de valeur générale : il renvoie à tous les boulangers. Dans une autre version du poème, le poète l’a orthographié « le Boulanger » : il représente symboliquement celui qui fait le pain ; Référence biblique à Dieu, rappelons que le fils de Dieu, Jésus, multiplie les pains miraculeusement. Le boulanger est déifié par les enfants qui le regardent par le soupirail. Un magicien qui transforme la “pâte grise” en un miraculeux “pain blond”, mais aussi celui “qui chante un vieil air” comme s’il voulait exercer un charme: il est le tentateur, un manipulateur. Il charme les enfants, mais ne donne rien. Ce personnage a quelque chose de démoniaque: il a un “gras sourire”, celui de ceux qui ont tout et qui ne partage pas. Cette connotation est sans doute l’expression d’une critique de la bourgeoisie qui tient les rênes du pouvoir sous Napoléon III et dont Rimbaud dénonce l’attitude peu glorieuse pendant la guerre franco-prussienne. Son “bras” est “fort”: il représente ainsi le pouvoir en place.
- Le symbole du soupirail qui ouvre sur le sous-sol: Le sous-sol est l’image inversée du ciel. Le ciel est dans les religions chrétiennes le symbole du Paradis, domaine de Dieu, et le sous-sol celui de l’Enfer, résidence de Satan. Le soupirail ouvre donc sur un lieu infernal, et ses tentations, contrairement aux apparences. L’image du sous-sol, cette cave, cette excavation, ce “trou”creusé sous terre, se double de celle du four comparé à un “trou clair” (v. 9) Les flammes du four connotent les flammes de l’Enfer. La couleur infernale qu’est le rouge , celle du”soupirail rouge” ‘v.14) est significative.
b) La présence du poète qui livre implicitement ses pensées sur le spectacle auquel il assiste :
- Le poète qui est un poète-narrateur ou plus exactement ici, un poète-spectateur, intervient subjectivement dans le poème et livre des pensées, ses sentiments bien que la première personne « je » soit absente. Ces marques de subjectivité sont matérialisées par une ponctuation expressive, des tirets « —misère !— » (v. 4) , ou des points de suspension riches de non-dits et nombreux dans le poème, « Le lourd pain blond … », « comme une prière… » (v.31). L’émotion du poète est discrète mais sensible.
- Registre pathétique: « cinq petits », « les pauvres petits»: vocabulaire axiologique, accent mis sur la vulnérabilité des enfants, leur jeune âge et leur grande pauvreté, leur abandon.
- Registre satirique: Que dénonce Rimbaud par l’ironie? La faim: Le désir des enfants ne sera pas assouvi, c’est ce que dénonce Rimbaud: la tension qui naît entre ce que l’on veut plus que tout et que l’on n’aura pas est intolérable quand il s’agit d’enfants misérables. Il est pour les enfants une torture, un supplice. L’abandon: Ces enfants abandonnés à eux-mêmes dans le froid de l’hiver n’ont plus de mère qui puisse les réconforter, ils n’ont pas de foyer ni de chaleur. Rimbaud dénonce ici la misère de ces enfants abandonnés. Cela renvoie aux souffrances intolérables qu’ont vécu les Parisiens abandonnés par le gouvernement pendant le siège de Paris cernée par les Prussiens et affamés. Regard critique de Rimbaud sur le pouvoir , celui qui préside à la destinée de chacun: il s’agit du boulanger, celui qui détient le pouvoir de donner du pain, l’homme au “fort bras blanc” (v.7). Ce pouvoir était détenu par Napoléon III qui vient de tomber, c’est-à-dire par le second Empire et la bourgeoisie qui l’a soutenu. Regard critique sur la religion embourgeoisée: La religion ne sera d’aucun secours pour ces petits enfants affamés. Le regard de Rimbaud est ironique. Présence d’un réseau lexical de la religion que constituent les termes et expressions “à genoux” (v.4), “prière” (v. 31), l’”âme” (v. 23) , la “lumière”, lumière divine et le “ciel” (v.32-v.33) qui renvoient à Dieu. Enfin, si “minuit sonne” (v. 16), c’est qu’il y a une église, son clocher et une cloche qui sonne l’heure… Le thème de la religion est présent dans la manière dont les enfants vivent la scène à laquelle ils assistent. Ils sont transfigurés, cette “lumière” qui se lit sur leur visage est la lumière divine. Ils ont un air “ravi” (v. 23) , étymologiquement, transporté, élevé. La lumière qui semble les habiter vient du soupirail lui-même. Les enfants sont subjugués par cette lumière. “Ils se ressentent si bien vivre” (v. 25) comme par miracle: là réside l’ironie de la scène. En effet, il y a un décalage éclatant entre la réalité, la misère des enfants, et ce bonheur affiché sur leur visage illuminé: la religion est taxée d’hypocrisie, elle est fausse, trompeuse. Rimbaud exècre la religion bourgeoise. cf. les poèmes intitulés “Les Pauvres à l’Eglise” ou “Les premières communions”. Terrible ironie du poète qui compare la supplique de ces pauvres enfants affamés mendiant du pain à un chant harmonieux qu’ils “chantent (…) bien bas, comme une prière”, une prière à laquelle personne ne répondra, aucun de ces bourgeois aux “bons sentiments” n’écoutera cette supplique. Rimbaud critique aussi le regard de ceux qui ne lisent dans cette scène qu’une tendresse qu’il juge déplacée, les bourgeois bien-pensant qui sont plein d’affectation refusent de voir la vérité. L’ignorance: Rimbaud dénonce aussi les naïfs et leur aveuglement. Les enfants chantent« si fort, qu’ils crèvent leur culotte » : le superlatif « si » est un modalisateur qui permet d’insister sur le décalage créé par ces enfants qui chantent naïvement et avec avidité pour avoir du pain. Cette scène en apparence insouciante fait au contraire ressortir toute la cruauté qu’il y a dans la vie de ces enfants si misérable que leur pantalon est en lambeau, en « haillons ». Ceux qui se laissent fasciner par les discours trompeurs, sans réflexion, les naïfs, ce sont eux les “effarés”. La vérité se trouve dans les “haillons” de ces enfants misérables dont la “culotte”, le pantalon est “crevé”, déchiré, en lambeaux, signe de grande misère, laissant voir “leur lange blanc”, linge de nourrisson immaculé, métaphore de leur innocence, mais aussi de leur absence de réflexion, lange que le vent glacial d’hiver transperce: leur innocence et leur ignorance est payée par la souffrance. Enfin, le titre lui-même annonce le caractère satirique du poème, déstabilisant le lecteur qui le lit pour la première fois. Etymologiquement, le mot “effaré” dérive de la racine latine “fera” qui désigne la bête sauvage. Les “Effarés” sont des êtres effrayés, apeurés, qui retournent à l’état sauvage. Cette idée est exprimée dans la manière dont le poète décrit les enfants, “leurs culs en rond” (v. 3), et “leurs petits museaux roses” (v. 28): ils ravalent ces petits miséreux à l’état d’ animaux affamés et sauvage. La révolte gronde sous le regard plein de sarcasme (moquerie ironique, une raillerie tournant en dérision une personne ou une situation, de façon méchante, cruelle) de Rimbaud.
Conclusion:
- Réponse à la problématique posée: Rimbaud pose un regard compatissant certes mais aussi ironique, polémique et accusateur.
- La souffrance, la misère conduisent à l’explosion des instincts primaires. Personne n’est épargné.
- Ouvertures (plusieurs possibilités): L’enfance, un thème cher au XIXè siècle. Une forme traditionnelle certes, mais extrêmement travaillée, parnassienne. Un poème symboliste: poème à la croisée de plusieurs mouvements poétiques qui porte en germe les révoltes d’un poète, traduites par le dérèglement des règles de la poésie traditionnelle. Un poète spectateur, un poème engagé lourd d’indignation et de révolte exprimées par le sarcasme.
©2011Miscellanées
Un Martyr ou Le Petit marchand de violettes de Fernand PELEZ (1843-1913)
A découvrir aussi
- Lecture du "Dormeur du Val", archives INA
- Lecture de "Au cabaret vert" par Lucchini
- Lecture analytique de "Roman"